Rien ne vaut le fait de s'être développé pour devenir un autogestionnaire efficace. Cela ne signifie pas seulement que vous êtes capable d'assumer des responsabilités plus importantes, mais cela montre aussi, en particulier dans une entreprise, que vous êtes capable de bien diriger une équipe et que vous êtes un atout pour l'entreprise.
L'autogestion couvre l'ensemble du processus d'autoréflexion et d'autocritique que nous mettons en œuvre pour atteindre une productivité optimale. Un bon autogestionnaire est capable de gérer l'inévitable pression liée au fait que les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu, même si l'on s'y était préparé à l'avance.
Ils sont capables de rester productifs en temps de crise, de s'imposer et de se concentrer sur leurs objectifs, et sont testés de manière fiable face aux risques éventuels. En psychologie, cela fait partie des manifestations d'une intelligence émotionnelle plus élevée grâce à une capacité d'autorégulation plus développée.
Dans une entreprise, c'est précisément pour ces compétences qu'on leur fait confiance, en particulier pour les questions financières. Les personnes capables de se gérer elles-mêmes peuvent prendre de l'avance et même responsabiliser d'autres employés de l'entreprise.
Plus important encore, l'avantage d'avoir un autogestionnaire dans une entreprise est qu'il est la personne qui peut prendre les décisions cruciales, notamment en ce qui concerne l'évaluation du moment opportun pour consulter ou demander une aide extérieure.
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Quelles sont donc les compétences qui se manifestent généralement chez un self-manager? Plus précisément, quelles sont les compétences que les self-managers développent en eux-mêmes, et comment continuer à les perfectionner ?
Étant donné qu'un autogestionnaire peut prendre des décisions cruciales, la maîtrise des finances devient généralement sa responsabilité la plus importante ou la plus grande. Cela découle de la mise en place d'un état d'esprit financier, grandement amélioré par la connaissance des termes financiers clés, et qui continue à se développer grâce à l'instinct du manager qui lui permet de travailler avec les personnes nécessaires qui peuvent l'aider à se développer.
Tout d'abord, une mentalité financière est une mentalité qui comprend la différence entre la comptabilité et la finance elle-même. D'une part, la comptabilité vous permet de voir les décisions que vous avez prises dans le passé et jusqu'à aujourd'hui. Elle vous permet de revoir les décisions prises précédemment en voyant leurs résultats actuels. D'autre part, la finance prend en compte les flux de trésorerie futurs de l'entreprise et les possibilités de croissance financière. Un grand autogestionnaire n'est pas seulement compétent en matière de comptabilité, il a aussi le don d'anticiper de manière critique la manière dont l'entreprise peut se développer financièrement.
Deuxièmement, en tant que décideur, un autogestionnaire doit connaître les termes financiers de base. Il doit notamment connaître au moins la signification des termes suivants :
Troisièmement, grâce à sa connaissance des termes clés, l'autogestionnaire peut lire les états financiers de l'entreprise. Il s'agit d'un processus en trois étapes qui doit devenir une habitude pour l'autogestionnaire :
S'il le fait correctement, l'autogestionnaire peut mieux comprendre l'entreprise en puisant dans ses ressources : les contrôleurs. En les rencontrant, l'autogestionnaire peut mieux connaître les données financières de l'entreprise afin de prendre des décisions judicieuses sur la base de ces données.
Pour revenir au point précédent sur l'état d'esprit financier, l'autogestionnaire est un décideur digne de confiance parce qu'il a une vue d'ensemble. Il comprend les décisions antérieures de l'entreprise, les décisions actuelles et les prochaines étapes. Ainsi, l'anticipation est équilibrée par la connaissance de la comptabilité.
Un budgéticien pragmatique peut lire et comprendre les comptes de résultats, peut certainement créer un nouveau budget et prend également en compte des aspects importants tels que le budget pour les assurances. Savoir lire un bilan signifie également être capable de trouver un moyen de maintenir l'équilibre. Quel que soit le problème soulevé par le bilan, un autogestionnaire doit être en mesure de le résoudre.
Un bon gestionnaire de budget est celui qui ne se contente pas de voir les chiffres, mais qui peut voir comment chaque poste du budget se traduit par rapport à l'objectif de l'entreprise, et qui peut prendre les décisions cruciales pour le modifier afin d'atteindre l'objectif. Fixer le bon salaire des employés, par exemple, ainsi que les compensations nécessaires, est une chose qu'un autogestionnaire doit pouvoir faire sans compromettre le budget des employés et de l'entreprise. La préparation, la gestion et les révisions nécessaires à l'avenir font partie de cette responsabilité.
L'écart est le nom que l'on donne aux inévitables chiffres qui ne correspondent pas. Lorsque le bilan n'est pas équilibré, que les prévisions dépassent le budget ou que le compte de résultat montre que les bénéfices ne sont pas constants, on parle d'écart. Et oui, c'est dans les écarts que vous prenez généralement les décisions les plus importantes en tant qu'autogestionnaire.
Commencez par être capable de trouver la variance. Poursuivez par la capacité à examiner et à déterminer la cause de l'incohérence, qu'elle soit simple ou complexe. C'est grâce à la capacité de réflexion critique développée à cette occasion que vous pouvez avoir l'impact le plus profond sur le reste de l'équipe ou de l'entreprise, car cela affecte grandement l'entreprise à long terme.
Le temps est la ressource la plus précieuse que l'on puisse avoir. Comme le dit l'adage, il ne s'achète pas. Un autogestionnaire doit donc avoir une connaissance approfondie de la valeur du temps, en particulier lorsqu'il s'agit de gérer le temps à court terme (par exemple, les horaires des employés, les salaires, les présences, les échéances, les délais) et à long terme (par exemple, les recommandations salariales, les finances).
Un grand manager garde toujours l'esprit ouvert sur la manière dont il peut encore s'améliorer. C'est pourquoi il est pertinent, même pour les managers autonomes, d'être ouvert au retour d'information des autres, qu'il s'agisse de demander et d'évaluer des propositions, de gérer les changements et les décisions prises par le manager, ou de l'efficacité de leur travail en général.
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L'autogestion est à la fois une compétence et une marque de développement du caractère. C'est quelque chose que tout employé peut apprendre et développer (c'est-à-dire l'autorégulation). Il s'agit d'un acte contre-culturel qui consiste à humilier l'ego des personnes compétentes tout en les incitant à s'améliorer. Ainsi, un manager autonome est précieux pour toute entreprise qui cherche à croître, aujourd'hui et demain.
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