Dans une société en constante évolution, l'innovation est à l'ordre du jour. Le monde contemporain se caractérise par une recherche constante de nouveauté et de changement rapide, et les entreprises ont relevé ces défis. Nouveaux produits, nouveaux modes de communication, nouveaux traitements : nous trouvons des organisations en quête permanente de l'"après", dont les éléments clés sont des employés animés par cette mission et des dirigeants à la recherche de la gouvernance parfaite.
C'est une question que se posent de nombreuses entreprises. Les idées reçues suggèrent que la formation est le premier élément sur lequel nous sommes tentés de nous concentrer pour contribuer à l'amélioration des performances : il est communément admis qu'un employé formé est un employé efficace. D'autres facteurs sont également considérés comme des éléments influençant la performance : un lieu de travail agréable, un CSE1 qui propose de bonnes affaires, ou une réputation à entretenir.
Mais qu'en est-il de la question du bien-être et de l'état d'esprit du salarié ? Comment se perçoit-il dans son environnement de travail et au sein de son équipe ? Se sent-il dans un environnement bienveillant, propice à son épanouissement ?
La notion de sécurité psychologique semble pouvoir fournir une explication éclairée des facteurs intrinsèques de la performance d'un employé dans une entreprise. À travers ces questions, nous pouvons également observer une évolution du paradigme du travail. Alors qu'il y a quelques années, les entreprises étaient animées par une culture industrielle où seules la performance et l'uniformité étaient importantes, nous observons aujourd'hui une culture de l'apprentissage qui est de plus en plus présente dans les structures organisationnelles où la créativité et la communication sont encouragées chez chaque employé et où la direction soutient, plutôt que de superviser, ce qui devient de plus en plus légitime au fil du temps.
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La notion de sécurité psychologique apporte une réponse à la peur au travail. En effet, les salariés qui n'osent pas s'exprimer peuvent être des personnes timides de nature, mais la plupart du temps on observe souvent une peur, celle de ne pas pouvoir légitimement s'exprimer du fait de sa position ou de son manque de confiance en soi, la peur de ne pas être compris ou entendu, la peur d'être jugé. Tout un ensemble d'appréhensions qui freinent l'individu dans l'expression de ses sentiments et de ses ambitions au sein de l'équipe. La peur de l'erreur joue également un rôle important dans la création d'un espace psychologique sûr au travail. Souvent perçue et intégrée comme un stigmate, les membres d'une organisation auront tendance à cacher leurs erreurs. Quelle honte ! Pourtant, les erreurs sont un excellent moyen de faire progresser les pratiques commerciales et de promouvoir un comportement d'apprentissage au sein des équipes.
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